Tu es pierre et sur cette pierre |
|
|
Tu es pierre et sur cette pierre
La pierre est parfois d'achoppement même si elle est le premier petit caillou. Les bifaces de Boucher de Perthes trouvèrent parfois leur meilleure expression dans les veillées familiales des plus dévoués de ses ouvriers mais ces pierres contribuèrent cependant à tracer sa route. Question en passant ! Mais les habitués, résignés de ces lignes en connaissent déjà les incartades, elles le sont par définition et pardonneront cette interrogation. Comment ces pierres, vieilles de 650.000 ans et plus n'étaient-elles pas accompagnées de leur utilisateur à part une mandibule opportune (ou trop opportune d'un homo sapiens). Tout cela pour contribuer à écarter une inquiétude ou plus exactement l'absence d'un scrupule. Les débris (de marbre certes) de la plaque du temple du Montmartre pour ceux qui prennent en route le récit de cette sombre affaire pourraient sembler douteux, mais l'origine de ces débris ne doit rien à la main complaisante du scripteur.
Ils furent découverts par des chercheurs savants et "mono faces" qui fouillèrent les ruines, du temple de Montmarte : ils donnèrent une traduction sans se préoccuper de savoir, malgré les subtilités des graveurs romains en la matière s'il y en avait une autre... On peut parler d'une incomplétude de la traduction ( les troncs. et Julius mais aussi les troncs de Julius) explicable par l'ignorance concomitante du texte de César, sinon l'ablatif pluriel stipibus aurait fait l'effet d'une lumière dans la nuit . L'autre partie du corps savant, avec à sa tête un gallo-latiniste ignorant la langue du "bouffon" (Ciréron pour les Romains) n'est pas d'humeur à s'intéresser à Victor Petit et au musée d'Avallon entouré de la gloire d'Alise et de Flandin. La présence des rites officiels (fouilles, musée) évite que les doutes qui animaient le corps savant de la Somme à propos des bifaces abbevillois soient d'actualité au Montmarte contemporain.
Les quelques lignes précédente destinées à rassurer le lecteur sur l'authenticité des débris de la plaque de marbre du temple de Montmarte seront un préambule concevable à un scrupule de l'auteur à propos de l'ordre de présentation de ses arguments. La sommation des nombres constituant une addition peut-être effectuée dans des ordres différents sans influer sur le résultat (commutativité de l'addition en mathématiques). Cette recherche a fait appel à des éléments probatoires, cités dans un certain ordre : le Monmarte (le mont de Mars) le temple de Monmarte la plaque de marbre , le confluent de la Cure et du Cousin, tout cela pour parvenir au Champ de la Bataille. On aurait pu procéder en citant en premier le Champ de la Bataille, indice qu'on aurait qualifié d'indiscutable et démonstratif de la présence passée à cet endroit de la bataille d'Alésia. Indice auquel s'ajouteraient en ordre inverse les éléments cités plus haut : temple, plaque, etc. Ce serait une faiblesse de la certitude que d'avoir besoin de l'incident. On rappelle que l'auteur s'est longtemps préoccupé de savoir si un lieu dit pouvait avoir un nom qui remonta à vingt siècles. Cette bataille d'Alésia où Labienus avait joué un rôle prépondérant avait été précédé de celle qu'il avait remporté à Lutèce quelques jours avant et qui avait laissé son nom au "Champ de Mars" (De même ici se trouve le "Mont de Mars"). Quant à la survivance des noms de l'époque sur les lieux concernés, toutes les routes de César encore présentes dans nos campagnes, en atteste la possibilité aussi.
|
Mise à jour le Lundi, 27 Mars 2017 20:01 |