Alesia et dépendances

 

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SUPERCHERIE ET IMPOSTURE

Dans le pandémonium des pensées alisiennes et syamoises certaines affirmations, elles en sont le plus bel ornement, sont reprises à titre individuel par des francs-tireurs de l'aventure historique. Bien que les chercheurs de l'une et l'autre s'accordent des compétences souvent reprises dans la presse, ne sont-ils pas les mieux placés pour en parler, tout à fait exceptionnelles, savoir, intelligence, humour, on peut juger que leurs efforts vont à l'encontre du but recherché : les incohérences des uns et des autres, leur ignorance ne font que renforcer l'arrogance du camp adverse.

Il est téméraire d'accorder à des individus ce qu'ils sont allés pécher dans les marigots communautaires.

Dans ce bric-à-brac on peut tenter d'isoler, au hasard, quelques inventions significatives.

Ainsi ce fut une grande découverte pour l'un d’eux, après avoir soutenu avec vigueur le contraire, qu'il y avait eu quatre batailles de cavalerie principales dans le 7ième livre des Commentaires et que chaque fois les cavaliers germaniques étaient là.

On se rappelle sans doute à ce sujet qu'un éminent chercheur, avait décelé cette présence, y compris celle des chevaux dans la troisième bataille alors que César avait remplacé les montures d'Outre-Rhin par d'autres utilisées par les tribuns militaires, les chevaliers, les evocati (B.G VII-65).

Et les restes imaginaires des chevaux germains sur le terrain deviennent un argument décisif en faveur d'Alise-Alésia.


Mais on peut faire mieux dans le camp adverse en apportant un argument dirimant contre la certitude alisienne. Ainsi dans une trilogie argumentaire présentée comme irréfutable écrit-on que le altero die, le lendemain, (on se dispensera des gloses sur le sujet) César parvient à Alésia et qu'il n'y a aucun endroit convenable à moins de deux jours de marche pour le combat de cavalerie d'avant le siège. Il existe un doute sur ce combat de cavalerie dont parlent les anti Alésia puisqu'il y eut deux batailles équestres avant le siège au VII-67 et VII-70. Quoi qu'il en soit, coïncidence objective, « la plaine de la bataille » à Blannay est à moins de deux jours de marche d'Alise.

Cette démonstration partisane est donc complètement fausse. Mais le plus stupéfiant est que par voie de conséquence puisqu' Alésia n'est pas à Alise, elle se retrouve dans le Jura.

Quant au "in Sequanos" cela veut dire que César n'est pas chez les Séquanais puisqu'il y va et ça tombe bien puisqu'il traversait l'extrémité du pays des Lingons (VII-66-2).

La vraie question est de savoir pourquoi Vercingétorix s'ins­talle à Alésia au lieu de continuer sur Gergovie. Vercingétorix avait peu d'avance mais après Avaricum César le suit à vue, donc il n'avait pas d'avance.

On sait que Montaigne considérait que ce choix d'Alésia était stupide.

Et ces chiffres fantaisistes sur la durée du siège, par exemple six semaines. Là c'est carrément une durée augmentée de moitié.

Même César le savait (surtout César) qui aura le choix d'affa­mer les assiégés, puisqu'il savait qu'au bout d'un mois, à peine plus en tout cas, l'affaire serait terminée, soit d'attirer les Gaulois libérateurs et de les anéantir une fois pour toute.

L'hypothèse de Chaux de Crottenay n'a d'intérêt que par la personnalité de son inventeur.

M. Berthier à distance avait décelé le site de Syam à partir d'une carte au 1/50.000 ce qui obère la visibilité.


Mais pourquoi le site de Blannay n'est-il pas perçu sur les cartes au 1/25.000 dans le commerce ?

Nous avons étudié avec attention le texte présenté par M.Berthier à la Société savante de Bourgogne et émis de respectueuses réserves. On n'y reviendra pas mais la qualité du raisonnement de M. Berthier perdure et sa pertinence générale. Cela ne vaut-il pas largement la satisfaction d'une découverte somme toute anecdotique ?

Le quadrilatère déterminé par M. Berthier comme cadre de sa recherche participait raisonnablement des indications fournies par César. Or Blannay est à peu de chose près dans l'épaisseur du trait limitatif. (Alise est à moins de 50 Km à l'est). Cette exclusion est surprenante mais inexpliquée. Le portrait robot de M. Berthier est un essai de conceptualisation de la description de César qui va bien au-delà des chicaneries redondantes habituelles sur le sujet. La description de César ne correspond qu'à très peu de sites (2 ou 3) a souligné M. Berthier ce qui montre que César est précis. Si on corrigeait l'erreur d'échelle du schéma de M. Berthier celui-ci s'applique exactement à Blannay.

Certains commentateurs mettent en doute la véracité des fouilles récentes entreprises à Alise. Elles étaient con­duites sous la direction de M. Michel Reddé dont on a évoqué dans cette étude la désolante interview accordée à un hebdomadaire. Evidemment cela jette un doute sérieux sur la fiabilité de ces fouilles.

Mise à jour le Lundi, 17 Novembre 2014 18:12
 
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