Les villes fortes et les autres |
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Les villes fortes et les autres
Vercingétorix après la première défaite de sa cavalerie (VII-l3) prononce un discours (VII-I4) où il expose sa tactique de la terre brûlée, alors que César marche contre Avaricum. Constans a traduit ainsi le paragraphe 9 de ce chapitre : "Ce n'est pas tout : il faut encore incendier les villes que leurs murailles et leur position ne mettent pas à l'abri de tout danger, afin qu'elles ne servent pas d'asile aux déserteurs et n'offrent pas aux Romains l'occasion de se procurer des quantités de vivres et de faire du butin".
Deux remarques : Les supplications des habitants d'Avaricum afin que Vercingétorix épargne leur ville n'étaient pas en contradiction avec le plan de celui-ci qui prévoyait que les villes bien protégées, c'était le cas d'Avaricum, fussent épargnées. D'autre part la traduction de Constans (VII-I4-9) induit que les déserteurs gaulois choisiraient les villes mal protégées pour se cacher, solution peu judicieuse car ils n'auraient eu que peu de chances d'échapper à la vindicte des légions. Ne peut-on proposer pour "ne suis sint ad detrectandam militiam receptacula", bien entendu sous le contrôle des autorités morales savantes officielles (le Collège de France a déjà visité trois fois ce site) "... afin qu'elles (les villes indéfendables) ne soient pas accueillantes à ceux des leurs soucieux d'échapper à la campagne en cours".
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