Alesia et dépendances

 

A propos d'Alésia

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Avant propos

 

Les amateurs d'énigmes historiques et plus particulièrement ceux intéressés par celle d'Alésia ne manqueront pas de juger que les théories à propos de l'oppidum des Mandubiens sont déjà assez nombreuses pour n'en point créer d'autres. Ils auraient raison s'il ne s'agissait ici que de présenter une hypothèse. Ne vaut‑il pas mieux suggérer un site contesté fidèle au texte de César que d'en imposer ensemble d'autres incontestés et infidèles à César, dont l'invraisemblance, pour certains, est un renforcement implicite de la thèse officielle ? Quoique le site de Syam, cher au professeur Berthier soit du nombre, la thèse du portrait‑robot compatible avec César a inspiré aussi l'étude qui suit. Parmi les nombreux travaux qu'a suscités le site d'Alise, certains (Carcopino, Berthier, etc.) sont encore une source de réflexion, parfois de surprises propres à inciter le lecteur à se poser des questions.


Une objection a été formulée à l'égard du site d'Alise. Le mont Auxois serait trop exigu pour accueillir quatre‑vingt mille hommes. La nuit était divisée en quatre veilles et c'est au repos que les soldats prennent le plus de place. On peut considérer que vingt mille hommes étaient nécessaires pour monter une garde efficace soit autant, à déduire du total des troupes. A cet égard les précautions prises par César à Alésia durant la nuit sont révélatrices et il faut se souvenir aussi que la chute d'Avaricum fut provoquée par l'insuffisance et l'inattention des troupes postées sur les murailles de la ville.(La garnison la nuit précédente n'avait pas beaucoup dormi puisqu'elle avait essayé de s'enfuir). L'objection du manque de place n'est pas décisive d'autant que Gergovie n'est pas étendue non plus.


Alors que l'emplacement d'Alésia est en cause, il n'est pas sans doute hors du sujet de se préoccuper de celui de la Gaule puisque, paraît‑il, elle n'aurait pas existé, ce qui ne nuit pas à la cohérence du propos qui installe Alésia en plusieurs lieux à la fois. L'avis d'un contemporain de César, à moins que lui aussi soit en l'occurence "inutile et dangereux", celui de Critognatus (VII‑77) est tout à fait révélateur : "Et si certains peuples à cause de leur éloignement l'ignorent, tournez vos regards vers la frontière de la Gaule, vers cette province, où réduite au changement de son droit et de ses lois, soumise à la hache, elle est oppressée à tout jamais par la servitude" (VII‑77‑16).

A propos encore de l'étendue du camp gaulois, Benoist estime que le chiffre de 80.000 hommes donné par Vercingétorix au VII‑7I‑3 "paraît exagéré" ; le plateau du mont Auxois dans sa plus grande étendue a 2100 m. de long sur 800 m. de large. L'hypothèse objet de ces notes propose près de Givry (Yonne) un petit massif de 2250 m de long sur 1800 m de large avec le Beustiau, le bois des Plantes et le Galimard et, peut‑être le Teuriat (longueur 3000 m avec lui). (Forme losangée dans ce cas correspondant à une possibilité évoquée par le professeur Berthier) au confluent de la Cure et du Cousin.

Cette étude se garde d'affirmer qu'Alésia fut à Givry faute des compétences nécessaires pour prétendre à une quelconque autorité telles celles qui prévalaient à Alise, Alaise, Syam etc. En revanche elle n'écarte pas qu'au confluent de la Cure et du Cousin se pose une question qui attend sinon sa réponse du moins ses chercheurs.

Mise à jour le Jeudi, 08 Avril 2010 10:27
 
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