Alesia et dépendances

 

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Per extremos lingonum fines

 


On sait que la plupart des hypothèses les plus fécondes sur l'emplacement d'Alésia (Alise, Syam, Alaise) déduisent du "cum Caesar in Sequanos per extremos Lingonum fines iter faceret" (VII-66-2) que César après sa jonction avec Labienus fit route vers l'est ce qui leur est absolument indispensable puisque leur choix s'est porté à l'est avec plus ou moins d'intensité, mais une égale conviction.
Dans une note (n° 3) Constans au chapitre 66 (VII) à tort intitulé par lui "Défaite de la cavalerie gauloise", elle a lieu au ch. 67 (sans titre) cite Jullian qui écrit que César, après un mois d'attente, part de toute urgence vers la Province. Pourquoi avoir ainsi perdu un mois à attendre des cavaliers germains devenus inutiles ? Quelle raison César aurait-il eu de se dérouter vers le nord-est et de quitter l'axe vers le sud débuté à Sens par Labienus alors qu'il est d'usage de croire qu'il voulait secourir la Province ? Une parenthèse pour remarquer que dans cette note 3, Constans écrit que César commande 10 légions (elles sont 12) chiffre souvent repris en seconde main en cas d'ignorance du texte de César.

On a vu que cette étude privilégie un chemin de retour identique ou proche de celui pris par César pour rejoindre Labienus, une route qu'il connait. Benoist retient ce raisonnement dans un autre contexte certes, puisque lui aussi se rallie à l'épisode de la Vingeanne. (On s'étonnera peut-être de cette référence à un professeur oublié. Elle est sans autre motif que la faiblesse de préférer un professeur inconnu connaissant le latin à un autre connu ne le connaissant pas).
Benoist écrit : "César reprend la route qu'il avait suivie pour atteindre Arioviste" (P.457. L VII-66, note 2). Cette route part de Toulon-sur-Aroux et Montmort, pour aller à Luzy, St Honoré-les-Bains (entre ces deux bourgs la route passe à une quinzaine de kilomètres à l'ouest de Bibracte), Moulins-Engilbert, Lormes, Avallon, etc. (carte p.63 Benoist. De bello-Gallico - 1912). Ce parcours, privilégié dans cette étude pour rejoindre le sud et la Province depuis Sens était donc pratiqué par César dès 58 (L.1-38).

In sequanos per extremos Lingorum conduit vers l'extrémité méridionale et non orientale du pays des Lingons ainsi que l'écrit aussi Benoist (VII-66 - note 2). Sinon les Vosges qui étaient sur leur territoire (VII-10-1) auraient constitué un objectif bien excentrique pour des soldats chargés d'un butin qu'ils étaient pressés de mettre à l'abri.

 
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