Avant propos |
Avant propos
Les amateurs d'énigmes historiques et plus particulièrement ceux intéressés par celle d'Alésia ne manqueront pas de juger que les théories à propos de l'oppidum des Mandubiens sont déjà assez nombreuses pour n'en point créer d'autres. Ils auraient raison s'il ne s'agissait ici que de présenter une hypothèse. Ne vaut‑il pas mieux suggérer un site contesté fidèle au texte de César que d'en imposer ensemble d'autres incontestés et infidèles à César, dont l'invraisemblance, pour certains, est un renforcement implicite de la thèse officielle ? Quoique le site de Syam, cher au professeur Berthier soit du nombre, la thèse du portrait‑robot compatible avec César a inspiré aussi l'étude qui suit. Parmi les nombreux travaux qu'a suscités le site d'Alise, certains (Carcopino, Berthier, etc.) sont encore une source de réflexion, parfois de surprises propres à inciter le lecteur à se poser des questions.
A propos encore de l'étendue du camp gaulois, Benoist estime que le chiffre de 80.000 hommes donné par Vercingétorix au VII‑7I‑3 "paraît exagéré" ; le plateau du mont Auxois dans sa plus grande étendue a 2100 m. de long sur 800 m. de large. L'hypothèse objet de ces notes propose près de Givry (Yonne) un petit massif de 2250 m de long sur 1800 m de large avec le Beustiau, le bois des Plantes et le Galimard et, peut‑être le Teuriat (longueur 3000 m avec lui). (Forme losangée dans ce cas correspondant à une possibilité évoquée par le professeur Berthier) au confluent de la Cure et du Cousin. Cette étude se garde d'affirmer qu'Alésia fut à Givry faute des compétences nécessaires pour prétendre à une quelconque autorité telles celles qui prévalaient à Alise, Alaise, Syam etc. En revanche elle n'écarte pas qu'au confluent de la Cure et du Cousin se pose une question qui attend sinon sa réponse du moins ses chercheurs. |
Mise à jour le Jeudi, 08 Avril 2010 10:27 |